« LA QUÊTE » D’ORELSAN – ANALYSE

On ne présente plus Orelsan, rappeur français reconnu.

N’étant pas une grande admiratrice de rap, mais étant une admiratrice des mots, je me suis ouverte à ce genre musical depuis ces 5 dernières années. En effet, certains rappeurs comme Scylla, Bigflo et Oli, Kery James ou encore Diam’s proposent des textes travaillés et au sens profond. C’est ce qui m’a amenée à tendre l’oreille et à apprécier écouter certains rappeurs.

C’est le cas d’Orelsan. Pour cette analyse j’ai choisi de parler d’un de ses derniers titres, « La Quête », issus de son dernier album « Civilisation ».

Le thème de ce morceau est le temps : celui qui passe, qui nous échappe, parfois, celui qui traîne un peu trop ou bien, au contraire, celui qui file à toute vitesse. Le temps passe et laisse des traces, certaines plus visibles que d’autres. L’Homme est un bon modèle de démonstration de ces changements que le temps opère : un bébé qui naît, un enfant qui grandit, un adulte qui construit et un vieillard qui contemp(s)le.

A l’aube de ses 40 ans, Orelsan fait une rétrospective de sa vie. De son enfance à aujourd’hui, il voit sa vie défiler. Ses paroles donnent le ton dés le début : « Rien ne peut me ramener plus en arrière que l’odeur de la pâte à modeler ». Comme la madeleine de Proust qui le ramenait, lui aussi, dans son enfance lui rappelant sa grand-mère, Orelsan est ramené, ici, à l’école maternelle auprès de sa mère. Sa vie passe devant ses yeux et commence ainsi une description de sa vie, avec des verbes conjugués au présent, donnant ainsi l’effet à l’auditeur de participer à ce voyage dans le temps avec Orelsan, de le vivre, de l’imaginer de manière plus explicite. Le présent ancre l’histoire de manière plus réelle et plus visuelle et accentue l’empathie de celui qui écoute. En effet, ce détail nous rend spectateur de cette rétrospective. Le présent des verbes utilisés permet de visualiser les scènes là où une histoire racontée au passé composé ou à l’imparfait nous laisserait dans notre position d’auditeur, limitant les effets du voyage temporel que veut nous faire vivre Orelsan. Grâce à cela, l’histoire que nous raconte Orelsan nous paraît actuelle et plus nette : « Maman est pof de maternelle […] J’ai cinq ans et j’passe par la fenêtre […] J’balaye les feuilles mortes sur le terrain […] J’rentre au collège, on m’traite de bourge […] »

Seuls les quelque temps du passé nous ramènent à la fatalité du temps qui passe. Ils nous font prendre conscience que ce présent qu’Orelsan décrit n’existe plus et c’est dans cette prise de conscience que réside tout le message du morceau, très caractéristique dans le refrain, où les âges défilent au fur et à mesure que la chanson avance…dans le temps.

« À onze ans, j’voulais juste en avoir treize
À treize ans, j’étais pressé d’voir le reste
Aujourd’hui, j’aimerais mieux qu’le temps s’arrête
Ah, c’qui compte c’est pas l’arrivée, c’est la quête
« 

Mais, à travers cette chanson, Orelsan rend également hommage à sa famille et leur témoigne toute la reconnaissance qu’il leur porte pour avoir été là durant toutes ces années : « Elle m’dit, « T’es pas censé être là, j’ai dit, « Près d’toi, c’est là ma place », en parlant de sa mère, ou bien « Mon père, mon héros » et encore « Les choses que j’ose dire à personne sont les mêmes qu’ils remplissent des salles. Maman est là, mon père est fier, et l’univers est pas si mal ».

J’aime beaucoup le message de ce morceau d’Orelsan et sa manière de l’aborder. Dans le même style, j’avais adoré (et préféré) le morceau « Notes pour trop tard » présent dans son album précédent et pour lequel je ferai une analyse également. On se reconnait forcément tous dans ce genre de chanson qui parle du temps qui passe dans nos vies.

En ce qui concerne la chanson « La Quête », on a tous été enfant, on a (presque) tous idolâtré nos parents, puis on les a tous rejetés ado, et on s’est tous rapproché d’eux devenant adultes et parents. On a tous eu hâte d’avoir plus que notre âge, pensant, souvent à tort, qu’être plus vieux c’était mieux. Maintenant que l’on est vieux pour des enfants de 8 ans (oui, à partir de 30 ans, pour un enfant de 8 ans, c’est vieux…haha !) on voit les choses différemment. Mon beau-fils de 10 ans dit souvent qu’on a trop de chance d’être adulte car on fait ce qu’on veut et qu’on décide de tout. Il n’a, bien sûr, pas conscience de tout ce qu’il se passe dans la tête des adultes avec le stress du travail, les problèmes d’argent, la gestion de la famille, les rendez-vous, les factures, et j’en passe… Pour lui, que son copain ne veuille plus jouer au foot avec lui dans la cour de récré représente son plus gros problème du moment. On a beau lui expliquer, avec son père, qu’être adulte n’est pas si merveilleux que ça et qu’il a bien le temps de grandir et de profiter, mais il reste persuadé que nous sommes chanceux. On lui dit que nous, parfois, on aimerait redevenir enfant, mais il ne nous comprend pas… Et en même temps, comment lui faire comprendre ? Il est bien trop petit et il faut encore le préserver. Nous aussi sommes passés par ce cheminement…

Sincèrement, j’ai l’impression que le temps passait lentement jusqu’à mes 18 ans mais qu’à partir du moment où je suis devenue majeure, il s’est accéléré d’un coup tellement je ne vois plus les années passer ! Je réalise que ma nièce, qui est née en 2005 va passer son permis et son BAC d’ici deux ans. Je me souviens du jour où ma sœur nous annonçait qu’elle était enceinte comme si c’était hier… Je n’arrive pas à y croire… Autre exemple avec mon chien, un golden retriever de 7 ans : Pour moi, c’est toujours mon bébé, mon chiot que j’ai eu quand il avait seulement 7 semaines. Plus les jours passent et plus je vois sa jeunesse s’envoler… Ça me rend triste de voir à quel point le temps défile et laisse des marques difficiles à accepter dans notre vie.

Il arrive toujours un âge où on fait le point. Beaucoup parle de la crise de la quarantaine. Je viens d’avoir 30 ans et j’avoue avoir vécu ce moment où l’on fait une rétrospective sur le passé se demandant si on est bien là où on pensait être. La réponse à cette question n’est pas toujours évidente, elle est souvent floue pour ma part. Si on m’avait demandé à 12 ans où je me voyais quand j’en aurais 30, je n’aurais rien dit de ce que je suis en train de vivre aujourd’hui. Pourtant, je n’ai pas de regrets. Il y a bien des choses que j’aurais aimé vivre différemment mais ces expériences là m’ont apporté une maturité qui fait celle que je suis aujourd’hui. Si le chemin avait été parfait à mes yeux, je ne suis pas sûre que la finalité, elle, l’aurait été. Je ne connaîtrais pas la moitié des personnes que je connais aujourd’hui et c’est impensable pour moi.

Mais comme le dit Orelsan : « c’qui compte c’est pas l’arrivée, c’est la quête » Il a raison. Ne retenons pas les marques du temps, profitons de celui que nous vivons, tout simplement.

Elo-Esperanza

SENS CACHÉ DE « CHÂTEAU DE SABLE »

Avant de commencer, je voudrais préciser que cet article est basé uniquement sur une hypothèse elle-même motivée par mon propre ressenti personnel. En aucun cas je ne prétends qu’il y a forcément un sens caché à cette chanson et encore moins que, si sens caché il y a, mon avis est véridique. De plus, pour ceux qui ne connaissent pas plus que ça le répertoire de Bigflo et Oli et qui se demande pourquoi on cherche des sens cachés aux chansons, c’est parce que dans l’album « La Vraie Vie », il y en a un avec le morceau « Trop Tard », et qu’on sait, en tant que fans, que les frères aiment jouer avec les mots dans leurs textes. Ainsi, l’hypothèse d’un sens caché dans le titre « Château de sable » est très vite devenue virale chez les Visionnaires. Mais pourquoi ce morceau plus qu’un autre ? Parce-que le thème de l’amour dans le répertoire des frères est très rare pour qu’on le souligne et qu’il n’apparait que dans ces deux chansons (« Promesses » n’était pas encore sorti au moment de cette rumeur). Mais aussi et surtout parce-que c’est l’une des seules chansons à être entièrement construite avec une métaphore filée, soit, en suivant exactement le même procédé que « Trop tard » (et son fameux sens caché). Cependant, Bigflo et Oli ayant toujours évoqué ce morceau comme étant un titre traitant seulement d’une histoire d’amour tragique, mon article n’est qu’une interprétation que j’ai simplement eu envie de partager avec vous, juste pour le plaisir. En d’autres mots : J’me suis fait un p’tit kiffe quoi…

Avant de commencer la lecture de cet article, je vous conseille d’avoir écouté au préalable le morceau « Château de sable ». Le lien en vidéo est ci-dessus.

Donc, même si Bigflo et Oli ont annoncé qu’il n’y avait pas de sens caché sur l’album « La Vie de Rêve » (Alors qu’il y en a un dans l’album « La Vraie Vie » avec le titre « Trop tard »), les hypothèses à ce sujet vont bon train chez les visios, fans des deux frères, et plus particulièrement sur la chanson « Château de sable ». En tant que vraie littéraire amoureuse des mots, je ne peux écouter une chanson sans analyser les paroles. C’est donc tout naturellement que mon imagination n’a pu s’empêcher de chercher midi à quatorze heures en écoutant « Château de sable » et de penser cela : Et si « Château de sable » parlait, en fait, de l’Homme qui est en train de détruire la planète Terre ? Ainsi, l’homme de l’histoire représenterait les Hommes en général, et la femme-sirène représenterait la Terre. Explications !

Le champ lexical de la mer, présent tout au long de la chanson, pourrait s’expliquer par le fait que l’on surnomme la Terre « La Planète Bleu ». En effet, elle est recouverte à 75% d’eau. De ce fait, lorsque l’on parle du déclin de la Terre, on utilise souvent des expressions utilisant des métaphores maritimes comparant notre planète à un bateau : « On est tous dans le même bateau » ou bien « Le bateau est en train de couler ». Ces images évoquent toutes que le bateau – métaphoriquement, la Terre – finira par sombrer et être englouti par les eaux. Cela expliquerait donc « La mer est grande et elle l’emportera ». Il est vrai, la Terre reprend toujours ses droits sur l’Homme. L’Homme ne contrôle pas la nature et ne peut survivre sans ce que lui donne la Terre. Ainsi, cette dernière gagnera toujours le combat contre lui et « l’emportera », en parlant, donc, de l’Homme. On pourrait également voir cela dans la phrase : « la voilà qui attend le ras de marée », imaginant la Terre préparant sa vengeance dans le but de reprendre, un jour, ses droits, d’où le ras de marée qui va tout emporter sur son passage…même L’Homme.

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Photo de Odieuxboby

Ensuite, nous retrouvons régulièrement dans la chanson des références qui pourraient faire penser à la souffrance endurée par la Terre à cause des Hommes. Par exemple, Bigflo et Oli disent d’elle qu’ « elle était reine un jour la voilà en galère ». Cela fait peut-être référence à une époque où les Hommes savaient utiliser les bienfaits de la nature pour vivre ou survivre, sans la détruire. Une époque où les produits chimiques, les déforestations, le plastique ou encore la pollution n’existaient pas et où les Hommes respectaient leur environnement. Nous pouvons également voir, dans cette phrase, le moment où la Terre était seulement source d’évolution, le seul endroit du système solaire où tous les éléments essentiels ont pu être uniquement réunis pour permettre le « règne » de la Vie. Il fut un temps, en effet, où la Terre était la richesse de l’Homme. C’est l’endroit parfait et unique qui a permis la réunification des éléments essentiels à la naissance de la vie, et aujourd’hui elle est en galère car l’Homme la pollue et la détruit.

De plus, les frères parlent de « nouvelle naufragère », faisant une nouvelle fois référence à un naufrage, soit à un accident de navire, renvoyant ainsi au bateau qui coule expliqué dans les paragraphes précédents. Nous pourrions également expliquer l’utilisation de l’adjectif « nouvelle » par le fait que l’Homme entraîne la Terre dans sa chute, faisant d’elle sa propre victime. En effet, par son comportement dévastateur, l’Homme entretient sa propre destruction, certes, mais il condamne aussi et surtout la Terre faisant, d’elle aussi, une victime de son propre naufrage. Mais ce n’est pas tout. La phrase « Faut la voir qui pagaie toute seule, elle se méfie même de son équipage » fait de nouveau allusion au bateau avec le mot « équipage » et donc à l’expression « La Terre est un bateau qui coule ». La Terre se méfie de cet « équipage » – qui pourrait représenter l’Homme – car il est en train de la tuer ; équipage qu’elle a fait naître, en qui elle avait confiance et qu’elle aimait profondément presque comme une mère, au point de le nourrir et de prendre soin de lui, d’où le jeu de mot avec « mer » et l’utilisation du thème  maritime masqué en histoire d’amour passionnelle pour parler de ce sujet.  

« Une naufragère de plus, des épaves par dizaines » fait aussi référence à la Terre naufragère et les épaves peuvent être assimilées aux déchets. Nous pouvons également noter que le mot « équipage » évoque une idée de pluralité et non pas de singularité. Cela peut paraître surprenant dans une histoire d’amour et peut-être vu comme un indice sur le véritable sens de la chanson. Pourquoi se méfier de tout un équipage, donc de plusieurs personnes, et pas seulement d’un seul homme, l’homme aimé ? Qu’est-ce que cette pluralité vient faire dans cette histoire d’amour ? De plus, le mot « équipage » renvoie à un ensemble de personne appartenant à un même bateau et dont le rôle est de s’assurer de la bonne marche du navire… Autrement dit, à lui seul, ce mot pourrait expliquer cette théorie.

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Et ce ne sont pas les seules raisons qui pourraient laisser penser que cette hypothèse pourrait éventuellement tenir la route. En effet, dans toutes ces expressions expliquées plus haut, il y a une notion de fatalité amenant l’idée que le drame est déjà en train de se produire, autrement dit, que le temps nous est compté. Et Bigflo et Oli, dans leur morceau, y font référence. Quand ils disent : « Bercée par le bruit du vent, le temps et la vitesse. », ils parlent du « temps » que nous devons utiliser précieusement, le plus rapidement et efficacement possible avant qu’il ne soit trop tard pour sauver notre planète (s’il n’est pas déjà trop tard). La nature nous le fait savoir avec les catastrophes naturelles (« le vent ») et ces dernières sont de plus en plus fréquentes (« La vitesse »).

Aussi, avec la phrase : « Il paraît trop grand, un bateau sans capitaine » nous avons de nouveau une référence au bateau, cette fois-ci « sans capitaine », qui laisserait penser qu’il est en roue libre, et où l’équipage – donc l’Homme – fait un peu tout et n’importe quoi sans cadre ni cohérence. De plus, le « Il parait trop grand » pourrait se faire comprendre par « Il semble y avoir trop de travail à faire pour arranger les choses… ». Effectivement, ils évoquent « un tas de bouteilles à la mer », symbolisant peut-être les Hommes qui essayent quand même de sauver la planète. Des bouteilles à la mer… comme si leurs actions étaient réelles mais perdues, vaines et désespérées. De plus, le vers « Les étoiles n’entendent pas ses vœux » peut rappeler le fait que l’on n’a pas d’autre planète. C’est peut-être donc une façon de dire que face aux étoiles (symboliquement : l’Univers), la Terre n’est pas importante. Nous ne sommes rien et si la Terre meurt, cela n’aura aucun impact sur l’Univers.

L’Homme, quant à lui, « ne voulait plus jouer le rôle de l’homme merveilleux ». Est-ce un jeu de mots, un indice du véritable sens en précisant que L’Homme n’est plus merveilleux mais qu’il l’était il y a quelques temps, à l’époque, quand il y avait pas encore de pesticides ni de pollution, etc ? Peut-être… En effet, la phrase : « Elle se revoit écrire leurs noms dans le sable, prédiction d’une histoire éphémère » montre que Bigflo et Oli ne parlent plus de « Il » au singulier mais de « ils » au pluriel puisqu’ils disent « leur ». Ils parlent aussi de « Nous » dans « Ce qu’elle nous avait jamais dit… » et cette fois-ci Bigflo et Oli s’incluent dans l’histoire. Ce sont des hommes eux aussi. Dans l’hypothèse où cette théorie est vraie, ils s’incluent dans l’histoire car ils font partie du bateau et sont donc, eux-aussi, touchés par ce naufrage. Enfin, l’allusion au fait que la fille de l’histoire, ici la Terre, ne sait pas nager pourrait s’expliquer par le fait que les Hommes, dont Bigflo et Oli reconnaissent faire partie en disant « nous », se sont rendus compte trop tard qu’ils étaient en train de détruire la Terre… Les Hommes ont agi durant des années en pensant que les ressources de la nature étaient inépuisables, que la planète donnerait toujours tout en abondance, naturellement, et ce sont rendu compte trop tard qu’ils se trompaient. Cette planète, pourtant recouverte d’eau, en fait, « ne savait pas nager » et est en train de mourir noyée.

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Enfin, le refrain aussi peut être significatif dans cette interprétation : « Elle avait tout pour plaire, elle est tombée sous le charme » peut évoquer la Terre qui était parfaite pour que l’Homme et Elle puissent vivre ensemble dans des conditions idéales. Nous pouvons aussi voir toute une symbolique dans la phrase suivante : « Il est reparti comme la mer, elle s’est écroulée comme un château de sable ». Ici, dans cette théorie, l’Homme est représenté par la mer et la Terre par le sable. Nous pouvons y comprendre que l’Homme a trahi la Terre en agissant mal, et que cette dernière est en train de s’écrouler « Comme un château de sable »… fragile et impuissante, car, en effet, le sable ne peut rien contre la mer. Une vague, et le château de sable n’existe plus. De plus, le fait d’utiliser l’image du château de sable n’est pas anodin dans cette théorie. En effet, ce n’est pas à de simples grains de sable que les frères comparent la Terre mais à un « château de sable » qui n’est autre qu’une construction de l’Homme et qui peut donc symboliquement représenter toutes les actions de l’Homme qui ont façonnées la Terre, la rendant fragile. Effectivement, là où l’action d’une vague sur des milliards de grains de sable naturellement éparpillés au hasard n’a aucune conséquence sur le sable en lui-même, ces mêmes grains de sable rassembler en une construction non-naturelle, donc humaine, rend toute de suite cet élément extrêmement vulnérable et donc potentiellement destructible… Et là est tout le sujet de ce morceau…

Je ne sais pas si cette théorie est vraie. Certainement pas puisque Bigflo et Oli n’ont jamais dit qu’il y avait un sens caché dans leur 3ème album. Mais une chose est sûre, c’est que ce sujet m’a hanté dés les premières écoutes de cette chanson au moment de la sortie de « La Vie de Rêve ». C’est mon côté littéraire et analytique sûrement…Certains pourraient penser que tout ceci est farfelu ou bien tiré par les cheveux, mais ce serait peut-être sans compter sur l’imagination débordante des artistes et leur esprit souvent torturé. Et entre nous, nous savons tous que ce genre de prouesses de sens caché est tout à fait à la portée de Bigflo et Oli. Ils nous l’ont prouvé avec le titre « Trop tard » (d’ailleurs n’hésitez pas à me dire en commentaire si vous voulez aussi que j’analyse le sens caché de ce morceau dans un prochain article – sens caché avéré par les auteurs cette fois-ci).

Maintenant, libre à nous d’entendre et de comprendre ce que nous voulons dans les musiques que nous écoutons. Si vous voulez entendre une histoire d’amour, entendez une histoire d’amour. Si vous voulez entendre un titre écologique, entendez un titre écologique. Il y a tellement de choses qui entrent en jeu : notre vécu, nos ressentis, notre humeur… Et c’est aussi ça l’esprit de la musique : nous évader toujours plus loin, librement. Alors ne réfléchissons pas et évadons-nous…

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Élo-Esperanza

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ÊTRE BEAU-PAPA OU BELLE-MAMAN

Être beau papa ou belle maman est devenu courant dans notre société, et c’est avec une si merveilleuse chanson si magnifiquement bien écrite que Vianney nous en parle.  L’image de ce rôle, souvent mis de côté à tort, n’est pas toujours facile à vivre ni bien vue par autrui (Merci Cendrillon et la méchante Belle mère ! lol). On ne se rend pas compte tant qu’on ne le vit pas, mais être beau-papa ou belle-maman est un véritable rôle qui entraîne inévitablement des changements dans la façon de vivre. Et oui, bien souvent, le beau-papa ou la belle maman vit autant avec l’enfant de son compagnon ou de sa compagne que lui. Il faut donc que lui aussi adapte son mode de vie à cet enfant et vice-versa. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas négliger ce rôle ni le mettre de côté et encore moins l’ignorer, surtout si on veut que tout se passe bien au sein de notre foyer.

Indéniablement, aimer suppose des sacrifices. Il faut être deux pour aimer, cela implique donc qu’on ne pense plus seul(e), mais à deux. Aimer est aussi, d’une certaine manière, un choix. Si on ne peut contrôler nos sentiments, on sait, cependant, parfaitement ce que l’on choisi de vivre avec la personne aimée. Si elle a des enfants par exemple, on choisi d’accepter de les avoir dans nos vies également. Sans ça, peut-être faut-il revoir nos envies et nos limites avant de s’engager au risque d’aller droit à la catastrophe ? On ne peut pas ignorer les enfants de l’être aimé indéfiniment, faire comme s’ils n’existaient pas, et, s’ils sont mineurs, faire comme si on avait aucune responsabilité envers eux quand ils vivent sous le même toit que nous. Ne serait-ce que par amour et par respect pour l’être aimé, on se doit de s’impliquer un minimum dans une relation avec ses enfants à lui ou à elle, tout comme on aimerait que ce soit le cas dans l’autre sens, pour nos enfants, si l’on en a. Aimer, c’est avant tout accepter l’autre tel qu’il est, sans espoir de changement ni d’attente. Ainsi, parfois le rôle de beaux-parents peut être explosif. Quand l’une des deux parties ne veut pas faire d’effort pour l’autre, pour X raisons, les problèmes commencent. L’enfant, bien souvent, n’accepte pas la séparation de ses parents ou bien ne supporte pas de devoir partager son père ou sa mère avec un ou une parfait(e) inconnu(e). Et vice-versa pour le nouveau partenaire ou la nouvelle partenaire… Une discussion s’impose et, sans conteste, des sacrifices aussi. C’est à ce moment-là où une réflexion sur ce que l’on souhaite dans nos vies est essentielle.

Mais, fort heureusement, ce n’est pas toujours le cas ! Et cette chanson de Vianney, si magnifique, nous le démontre si bien ! Car si je ne m’attendais absolument pas à vivre ce versant de la parentalité avant de rencontrer Romain, c’est avec une belle surprise que je me retrouve depuis plus de 2 ans la belle maman d’un petit garçon qui a autant bouleversé ma vie que je n’ai dû bouleverser la sienne. Vous n’imaginez pas tout ce que j’ai appris et compris à ses côtés. J’ai l’impression d’avoir appris à me découvrir moi-même parfois. Il a fallu qu’on s’apprivoise, qu’on s’accepte, qu’on apprenne à se connaître et à vivre-ensemble. Sans compter que mon compagnon est HP (Haut Potentiel) et que Maxence est TDAH (Trouble de l’Attention avec Hyperactivité). Il a donc fallu que j’apprenne à gérer et comprendre leurs particularités. C’était déja difficile de trouver ma place en tant que belle-mère, il fallait également que je la trouve au milieu de la complicité fusionnelle père/fils tout en jonglant avec leur atypisme. Apprendre à partager son papa était, de plus, un effort que l’on devait faire tous les 2, et soyons francs, ce n’était pas facile tous les jours de ne pas pouvoir couper Monsieur en deux ! Haha ! Croyez-moi, avec tout ça, j’ai été au bord de la crise de nerfs plus d’une fois ! lol

J’ai en effet parfois l’impression que je subis mon rôle de belle-maman autant que je l’affectionne. C’est bien entendu source de culpabilité et de remises en question pour moi. J’aime Maxence et je m’occupe de lui comme si c’était mon propre fils. Mais je dois avouer que je redoute toujours nos semaines de garde. Je suis plus tendue, plus stressée quand il est là. Et je trouve toujours que les semaines où il n’est pas là passent beaucoup trop vite. Parfois, j’ai l’impression que Max est toujours là, avec nous, que Romain et moi sommes jamais seuls. Et de nouveau, la culpabilité et les remises en question m’envahissent. Romain dit souvent que Maxence et moi on est comme chien et chat. On s’aime, mais on se chamaille aussi beaucoup 😅 Mais on tient bon ! Et même, moi, je signe et je persiste s’il le faut !

Dés le départ, je savais que j’allais devoir apprendre à vivre avec cet enfant et tout ce que ça impliquait. L’inverse, du haut des ses huit ans et demi, n’était évidemment pas le cas. En tant qu’adulte responsable, j’ai donc dû mettre en place de moi-même tout ce qui était en mon possible pour qu’une relation entre son fils et moi puisse débuter sereinement, tout en gérant mon divorce et tous les changements que cela impliquait dans ma vie. Mon chéri aussi, a bien évidemment participer à la mise en place de cette relation. J’ai tout de suite accepté cette idée et ce sans vraiment m’en rendre compte. De toute façon, jamais il ne me serait venu à l’idée d’accepter l’homme que j’aime sans accepter son fils. De la même manière que, par conséquent, j’ai également accepté la mère de son fils, ne serait-ce que pour l’équilibre de cet enfant, qui n’a rien demandé. C’est aussi ça, aimer. Penser aux autres. Cet enfant est déjà triste de voir ses parents séparés, d’être obligé de changer de lieu de vie régulièrement, de subir, parfois, les conflits de ses parents, le tout, à un très jeune âge où il ne peut tout comprendre ! Alors, inutile de lui en rajouter. La vie est déjà assez compliqué comme ça, il le comprendra bien vite. Pour l’homme que j’aime, son fils est la chair de sa chair, le sang de son sang. A eux deux ils forment un tout. J’accepte le tout, ou je n’accepte rien.

D’ailleurs, on n’avait rien demandé, ni lui, ni moi. Maxence, n’avait pas demandé à ce que j’arrive dans sa vie à 8 ans et demi, que je lui « pique » son papa, et je n’ai pas demandé à tomber amoureuse de son père non plus (moi j’y peux rien s’il a un charme fou ce mec ! haha ! ). Certes, mais à partir du moment où j’ai choisi de vivre avec mon homme, j’ai choisi tout ce que cela impliquait : famille recomposé, atypisme, mode de garde, responsabilités… J’aurais pu ne pa être prête à toutes ces concessions. J’aurais pu dire non. Et c’est en ça que je dis qu’aimer est aussi un choix que l’on fait à un certain tournant de notre vie.

On aurait pu ne pas vouloir faire d’effort l’un pour l’autre, mais on l’a fait quand même… Et on a fait tout ceci tellement naturellement… En 2 ans et demi de vie commune avec son père (et un confinement !) toutes ces choses se sont mises en place doucement… A tel point qu’aujourd’hui on a trouvé notre rythme (à 2 ou 3 arrangements près lol), que ce petit bout et moi partageons une passion commune pour Harry Potter et pour les Pokémons (Je joue toujours aux jeux Pokémon sur la Nintendo Switch et les cartes me font retomber en enfance, quand moi-même je les collectionnais aussi) et qu’il a hâte d’avoir des petits frères ou petites sœurs. C’est le beau fruit de tous nos efforts… Je crois que ça s’appelle l’Amour, non ? Et c’est tellement plus beau et plus simple à vivre au quotidien !

Je l’écoute en boucle cette chanson de Vianney, et à chaque fois que je l’entends j’en ai les larmes qui me montent aux yeux tant je ne peux m’empêcher de penser à Maxence, le fils de mon chéri…Je pense et je vis chacune des paroles de cette chanson tant les mots sont si parfaitement trouvés et si judicieusement employés pour parler de cette situation de beau-papa ou de belle-maman. 
Je pense que beaucoup de beaux-papas ou de belles-mamans pourront se reconnaitre dans cette chanson qui aborde un sujet si peu souvent abordé… 


Bravo Monsieur Vianney. Encore une fois, vos paroles sont… Magnifiquement Parfaites !

🎶 « Même sans l’même sang, on s’aimera ! » ️ ❤️

Elo-Esperanza

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« PRESQUE TROP »

Photo de Odieuxboby

Et voilà, souvent annoncée, longtemps repoussée, Bigflo et Oli viennent officiellement de nous déclarer la prise de leur pause pour le 14 octobre 2020. Une date où ils se retireront de la lumière, coupant les réseaux sociaux pour une durée indéterminée. Presque 2 ans que les Visionnaires, fans des deux frères, en attendent parler, presque 2 ans qu’ils la redoutent, s’imprégnant de la moindre seconde d’apparition TV ou scéniques des deux Toulousains comme si c’était la dernière… Presque 2 ans que Florian et Olivio Ordonez ne cesse de multiplier les projets de collaborations avec d’autres artistes ou autre marque de vêtements. Presque 2 ans, donc, que cette pause est devenue mythique…
Mais ça y est, on y est, le mythe a pris le dessus sur la réalité, la pause va bel et bien être prise. Extinction du son et des lumières avant la goutte de trop…. Et comme une énième preuve de leur lucidité, avant de nous dire « Au revoir », titre de leur dernier morceau, ils sortent un documentaire Netflix nommé « Presque Trop ». 


Un documentaire émouvant, réalisé par Bigflo et Oli eux-mêmes accompagné du talentueux et prometteur Jérémie Levypon. En tant que fan du groupe depuis près de 4 ans, ayant fait partie pendant plus de deux ans des 5 gérantes de le Team Visionnaires, groupe fan officiel des frères, je ne vous cache pas qu’il m’est difficile d’écrire cet article en n’ayant pas de pincement au cœur, tant les souvenirs de leur ascension fulgurante que j’ai vécu à leur côté, de près ou de loin, me reviennent. Voilà un an, que je me suis retirée du monde des fans, vivant un divorce et des changements de vie personnelles importants, me forçant à prendre du recul sur beaucoup de choses. Mais quelle n’est pas tout de même cette angoisse inexplicable que je ressens – peut-être stupide aussi – d’imaginer passer désormais 12 à 18 mois sans eux, sans avoir aucune de leurs nouvelles. Même si ma vie m’a forcée à me mettre en retrait, cette année, pour me concentrer sur moi et ma reconstruction, je savais qu’à n’importe quel moment, je pouvais les retrouver. Là, ils ne seront plus disponibles… C’est en me plongeant dans leur documentaire (et plutôt deux fois qu’une) que j’ai réalisé à quel point ils m’avaient manqué cette année… C’est bien connu, c’est quand on perd quelque chose, qu’on se rend compte à quel point elle était importante dans notre vie. 


Mais trêve de nostalgie, c’est bel et bien de leur documentaire dont il est question ici ! Et quel documentaire ! Il rendra nostalgique tout fan les ayant suivis à un moment donné dans leur carrière, réactivant avec certitude leur envie de les revoir et de les réécouter. Pas de doute, l’émotion ressentie en regardant ce documentaire assurera à Bigflo et Oli la présence de leurs fans à leur retour ! Mais pas que ! La douceur mélodieuse qui accompagne l’histoire contée des deux Toulousains, contrastant avec leur vie de rêve à 1000 à l’heure, convaincra même les admirateurs occasionnels et curieux badauds attirés par hasard. 


Le documentaire a pour but de mettre en avant l’évolution fulgurante de la carrière et de la popularité des deux frères en s’appuyant sur la préparation de leurs deux stadium de Toulouse et de leur U-Arena de Paris en 2019. Je ne vous décrirai pas ce que l’on y voit ou ce que l’on y découvre. Pour cela, je vous invite fortement à prendre 1h40 de votre temps pour le regarder et pour le découvrir par vous-même. Mais ce que je peux vous dire, c’est que Jérémie Levypon a réussi le pari incroyable de nous faire vivre – un temps soit peu – à travers notre écran, ce qu’est la réalisation concrète d’un rêve. Nous réalisons l’envers du décor, tout ce que la mise en place de ce rêve nécessite pour devenir réalité, avec tout ce que l’on ne voit pas et tout ce que l’on ne s’imagine même pas ! Tout le travail que ça implique, pas seulement pour être rappeur, mais aussi pour gérer la vie de rappeur, avec son lot de travail acharné pour répéter les concerts mais aussi les « penser ». Tout le lot d’émotions que ça engendre, de doutes, de joies, de pleurs, de fêtes, de pressions et de stress aussi. En tant que fan, nous ne voyons que l’apparat de ce rêve, tel qu’on se l’imagine dans notre tête, où tout est beau et tout est facile. On s’en fait une image, comme celles que l’on colle sur les murs de nos chambres et l’on ne s’imagine pas une seule seconde tous les sacrifices que cela demande. Car comme le dit si bien Bigflo dans le documentaire, leur « plus grand rêve », pour nous, n’est « juste qu’une belle soirée ». Mais pour eux, c’est presque toute leur vie qu’ils mettent en jeu. Parce-que : « Réaliser un rêve, c’est le tuer. Qu’est-ce qu’on va faire après ?”.


Ce documentaire est également tout aussi touchant par la sincérité et la sensibilité qui se dégage des deux frères. Pour nous les fans, cela n’est guère une surprise. Comme le fait remarquer Oli dans le reportage, on les connaît « par cœur ». Mais pour quelqu’un de plus « retiré » il est intéressant de découvrir la relation des deux frères, à la fois fusionnelles dans leur amour et diamétralement opposés dans leur caractère. On y découvre un Bigflo sensible (et sans casquette – fait assez rare pour être souligné), un Oli boute-en-train et essentiellement passionné, croquant tous les deux leur rêve à pleine dent tout en subissant le contre-coup de leur popularité. Mais c’est sans compter le soutien sans faille de leurs proches, famille ou amis, toujours présents à leur côtés, prêts à leur redonner le sourire pour tempérer leur vie effrénée, les faire rire pour leur faire oublier leur stress, ou bien les prendre dans leurs bras pour supporter le trop-plein d’émotions fortes. L’amour, la bienveillance et le respect règnent dans ce groupe qui a su crée une ambiance sereine et saine avec leur équipe technique et leurs musiciens, accompagnés de leur papa presque aussi populaire qu’eux, Fabian Ordonez, et de leur maman très appréciée par leurs fans, mais aussi de Wawad, leur ami d’enfance beatboxeur. Sans eux, Bigflo et Oli ne seraient pas ce qu’ils sont aujourd’hui et ce documentaire est aussi comme un hommage à leur présence dans la vie de Florian et Olivio et dans la carrière de Bigflo et Oli.

Photo de Odieuxboby

C’est donc avec les yeux remplis d’étoiles – quand ce n’est pas de larmes – que l’on regarde attentivement ce documentaire sans se rendre compte du temps qui passe. 1h40 à partager, un temps soit peu, la vie de deux jeunes garçons, devenue un rêve… 1h40 à pleurer, rire, frissonner avec eux, à s’imaginer, ne serait-ce que quelques secondes, être à leur place. 1h40 qui nous fait revenir, nous aussi, sur nos propres rêves, réalisés ou non, nous poussant – qui sait – à les mettre en route. 1h40 nous dévoilant « la vraie vie » de Bigflo et Oli devenue « vie de rêve » tout en nous révélant aussi le talent de leur jeune réalisateur, Jérémie Levypon. 


N’attendez plus, que vous aimiez ou non Bigflo et Oli, venez découvrir leur documentaire. En plus d’y découvrir deux talents indéniables dans leur domaine, vous y rencontrerez deux jeunes hommes sincères et généreux, prônant l’amour, l’amitié et étant de véritables exemples de bonté, de bienveillance, de motivation, d’ambition et d’acharnement pour quiconque. Ils ont su me réconcilier avec le rap. Celui qui est beau à écouter et plaisant à lire. Celui qui donne espoir et prône l’humanité. Celui où le genre musical est parfaitement mis en avant avec un flow travaillé et des textes recherché, sans aucune once de méchanceté ou d’agressivité. Bref…


Des talents inouïs. Une vie de rêve accomplie. Un documentaire réussi. Là est tout le mérite de Bigflo et Oli. (J’avoue, ça, c’était pour la rime 😉)

Voici la bande d’annonce :

Élo-Esperanza

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