Être beau papa ou belle maman est devenu courant dans notre société, et c’est avec une si merveilleuse chanson si magnifiquement bien écrite que Vianney nous en parle. L’image de ce rôle, souvent mis de côté à tort, n’est pas toujours facile à vivre ni bien vue par autrui (Merci Cendrillon et la méchante Belle mère ! lol). On ne se rend pas compte tant qu’on ne le vit pas, mais être beau-papa ou belle-maman est un véritable rôle qui entraîne inévitablement des changements dans la façon de vivre. Et oui, bien souvent, le beau-papa ou la belle maman vit autant avec l’enfant de son compagnon ou de sa compagne que lui. Il faut donc que lui aussi adapte son mode de vie à cet enfant et vice-versa. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas négliger ce rôle ni le mettre de côté et encore moins l’ignorer, surtout si on veut que tout se passe bien au sein de notre foyer.
Indéniablement, aimer suppose des sacrifices. Il faut être deux pour aimer, cela implique donc qu’on ne pense plus seul(e), mais à deux. Aimer est aussi, d’une certaine manière, un choix. Si on ne peut contrôler nos sentiments, on sait, cependant, parfaitement ce que l’on choisi de vivre avec la personne aimée. Si elle a des enfants par exemple, on choisi d’accepter de les avoir dans nos vies également. Sans ça, peut-être faut-il revoir nos envies et nos limites avant de s’engager au risque d’aller droit à la catastrophe ? On ne peut pas ignorer les enfants de l’être aimé indéfiniment, faire comme s’ils n’existaient pas, et, s’ils sont mineurs, faire comme si on avait aucune responsabilité envers eux quand ils vivent sous le même toit que nous. Ne serait-ce que par amour et par respect pour l’être aimé, on se doit de s’impliquer un minimum dans une relation avec ses enfants à lui ou à elle, tout comme on aimerait que ce soit le cas dans l’autre sens, pour nos enfants, si l’on en a. Aimer, c’est avant tout accepter l’autre tel qu’il est, sans espoir de changement ni d’attente. Ainsi, parfois le rôle de beaux-parents peut être explosif. Quand l’une des deux parties ne veut pas faire d’effort pour l’autre, pour X raisons, les problèmes commencent. L’enfant, bien souvent, n’accepte pas la séparation de ses parents ou bien ne supporte pas de devoir partager son père ou sa mère avec un ou une parfait(e) inconnu(e). Et vice-versa pour le nouveau partenaire ou la nouvelle partenaire… Une discussion s’impose et, sans conteste, des sacrifices aussi. C’est à ce moment-là où une réflexion sur ce que l’on souhaite dans nos vies est essentielle.

Mais, fort heureusement, ce n’est pas toujours le cas ! Et cette chanson de Vianney, si magnifique, nous le démontre si bien ! Car si je ne m’attendais absolument pas à vivre ce versant de la parentalité avant de rencontrer Romain, c’est avec une belle surprise que je me retrouve depuis plus de 2 ans la belle maman d’un petit garçon qui a autant bouleversé ma vie que je n’ai dû bouleverser la sienne. Vous n’imaginez pas tout ce que j’ai appris et compris à ses côtés. J’ai l’impression d’avoir appris à me découvrir moi-même parfois. Il a fallu qu’on s’apprivoise, qu’on s’accepte, qu’on apprenne à se connaître et à vivre-ensemble. Sans compter que mon compagnon est HP (Haut Potentiel) et que Maxence est TDAH (Trouble de l’Attention avec Hyperactivité). Il a donc fallu que j’apprenne à gérer et comprendre leurs particularités. C’était déja difficile de trouver ma place en tant que belle-mère, il fallait également que je la trouve au milieu de la complicité fusionnelle père/fils tout en jonglant avec leur atypisme. Apprendre à partager son papa était, de plus, un effort que l’on devait faire tous les 2, et soyons francs, ce n’était pas facile tous les jours de ne pas pouvoir couper Monsieur en deux ! Haha ! Croyez-moi, avec tout ça, j’ai été au bord de la crise de nerfs plus d’une fois ! lol
J’ai en effet parfois l’impression que je subis mon rôle de belle-maman autant que je l’affectionne. C’est bien entendu source de culpabilité et de remises en question pour moi. J’aime Maxence et je m’occupe de lui comme si c’était mon propre fils. Mais je dois avouer que je redoute toujours nos semaines de garde. Je suis plus tendue, plus stressée quand il est là. Et je trouve toujours que les semaines où il n’est pas là passent beaucoup trop vite. Parfois, j’ai l’impression que Max est toujours là, avec nous, que Romain et moi sommes jamais seuls. Et de nouveau, la culpabilité et les remises en question m’envahissent. Romain dit souvent que Maxence et moi on est comme chien et chat. On s’aime, mais on se chamaille aussi beaucoup 😅 Mais on tient bon ! Et même, moi, je signe et je persiste s’il le faut !
Dés le départ, je savais que j’allais devoir apprendre à vivre avec cet enfant et tout ce que ça impliquait. L’inverse, du haut des ses huit ans et demi, n’était évidemment pas le cas. En tant qu’adulte responsable, j’ai donc dû mettre en place de moi-même tout ce qui était en mon possible pour qu’une relation entre son fils et moi puisse débuter sereinement, tout en gérant mon divorce et tous les changements que cela impliquait dans ma vie. Mon chéri aussi, a bien évidemment participer à la mise en place de cette relation. J’ai tout de suite accepté cette idée et ce sans vraiment m’en rendre compte. De toute façon, jamais il ne me serait venu à l’idée d’accepter l’homme que j’aime sans accepter son fils. De la même manière que, par conséquent, j’ai également accepté la mère de son fils, ne serait-ce que pour l’équilibre de cet enfant, qui n’a rien demandé. C’est aussi ça, aimer. Penser aux autres. Cet enfant est déjà triste de voir ses parents séparés, d’être obligé de changer de lieu de vie régulièrement, de subir, parfois, les conflits de ses parents, le tout, à un très jeune âge où il ne peut tout comprendre ! Alors, inutile de lui en rajouter. La vie est déjà assez compliqué comme ça, il le comprendra bien vite. Pour l’homme que j’aime, son fils est la chair de sa chair, le sang de son sang. A eux deux ils forment un tout. J’accepte le tout, ou je n’accepte rien.
D’ailleurs, on n’avait rien demandé, ni lui, ni moi. Maxence, n’avait pas demandé à ce que j’arrive dans sa vie à 8 ans et demi, que je lui « pique » son papa, et je n’ai pas demandé à tomber amoureuse de son père non plus (moi j’y peux rien s’il a un charme fou ce mec ! haha ! ). Certes, mais à partir du moment où j’ai choisi de vivre avec mon homme, j’ai choisi tout ce que cela impliquait : famille recomposé, atypisme, mode de garde, responsabilités… J’aurais pu ne pa être prête à toutes ces concessions. J’aurais pu dire non. Et c’est en ça que je dis qu’aimer est aussi un choix que l’on fait à un certain tournant de notre vie.

On aurait pu ne pas vouloir faire d’effort l’un pour l’autre, mais on l’a fait quand même… Et on a fait tout ceci tellement naturellement… En 2 ans et demi de vie commune avec son père (et un confinement !) toutes ces choses se sont mises en place doucement… A tel point qu’aujourd’hui on a trouvé notre rythme (à 2 ou 3 arrangements près lol), que ce petit bout et moi partageons une passion commune pour Harry Potter et pour les Pokémons (Je joue toujours aux jeux Pokémon sur la Nintendo Switch et les cartes me font retomber en enfance, quand moi-même je les collectionnais aussi) et qu’il a hâte d’avoir des petits frères ou petites sœurs. C’est le beau fruit de tous nos efforts… Je crois que ça s’appelle l’Amour, non ? Et c’est tellement plus beau et plus simple à vivre au quotidien !
Je l’écoute en boucle cette chanson de Vianney, et à chaque fois que je l’entends j’en ai les larmes qui me montent aux yeux tant je ne peux m’empêcher de penser à Maxence, le fils de mon chéri…Je pense et je vis chacune des paroles de cette chanson tant les mots sont si parfaitement trouvés et si judicieusement employés pour parler de cette situation de beau-papa ou de belle-maman.
Je pense que beaucoup de beaux-papas ou de belles-mamans pourront se reconnaitre dans cette chanson qui aborde un sujet si peu souvent abordé…
Bravo Monsieur Vianney. Encore une fois, vos paroles sont… Magnifiquement Parfaites !
🎶 « Même sans l’même sang, on s’aimera ! » ️ ❤️
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